Ce que l'on ne vous a pas dit sur "le Taxi Driver de Shanghai"

Bonsoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir,
Comme promis dans la dernière émission, Capital va vous présenter  un curieux phénomène qui passe trop inaperçu dans la vie Shanghaiaise. C'est pourquoi, nous avons décidé d'y remédier.
Le chauffeur de taxi est une espèce en totale prolifération dans l'agglomération de Shanghai avec plus de 40 000 specimens qui travaillent jour et nuit pour respectivement 11 et 14 Kwais (environ 1,5 €) pour les 3 premiers kilomètres. Pour aller à leur rencontre, nous avons donc fait la petite folie d'en emprunter quelques uns!

                 Le chauffeur de taxi de Shanghai a pour particularité d'avoir pris des mesures avancées contre la Grippe A puisqu'il se tient caché derrière une paroi de plexiglas appelé par les badauds ex-pates que nous sommes " anti-postillon".
                Pour mettre en difficulté le touriste, il n'hésitera pas à vous faire répéter des dizaines de fois le nom de la rue où vous souhaitez aller et il peut parfois pousser le vice jusqu'à vous "offrir" ou plutôt "s'offrir" (surtout la nuit!) une promenade romantique dans Shanghai. Et ce n'est qu'en fin de course, après que le compteur s'est un peu affolé pour plusieurs centaines de kwais en jeu, qu'il vous demande l'addition dans un anglais presque parfait!!
                 Heureusement, le parti a pensé aux petits boursiers que nous sommes en mettant le numéro du Service de réclamation que nous harcelons nuit et jour pour récupérer quelques kwais.
               Mais ces chauffeurs pensent décidément à tout, avec une télé , ils savent nous divertir même au retour de nos soirées en boîte (Nous y avons été pour les besoins de notre expérience en taxi de nuit, bien sûr!!) mais le contenu est tout de même un peu décevant puisqu'il s'agit de voter pour la statue de Mao que l'on préfère.
                 Au caractère toutefois assez imprévisible le chauffeur de taxi de Shanghai vous fait parfois un signe assez universellement intelligible pour vous demander de dégager mais une fois rentré dans l'habitacle, on a la paix; il ne parle pas. Un specimen  assez curieux comme le laissait déjà suggérer son panta-court au dessus de ses mocassins s'est tout de même démené pour trouver notre destination, courant partout et ayant arrêté le compteur pour ne pas nous faire trop payer. Comme quoi, à mort les généralités!, même après ce long exposé, on ne peut toujours pas définir le Taxi driver type.

L'émission Capital espère que vous avez passé un bon moment en notre compagnie et espère vous revoir bientôt

Comments

[bernardine pivot]

rhalala c'est un délice ces petites anecdotes croustillantes de nos chers expats débrouillards et bientot plus corrompus que les autorités chintok! A ce rythme là,la Perle de l'Orient et ses bizzareries n'auront bien vite plus aucun secret pour vous!!
Alors Arnaud, la vie est-elle si différente de celle que l'on imaginait dans le jeu des lettres en Andalousie? Jane,les boites chinoises valent-elles l'ambiance folle(hum)du King?? Et Charles, tes nuits ne sont pas encore hantées par les boeufs bourguignons qui nous faisaient rever au pays des Viets??As-tu ENFIN gouté au Chien?Bon mais vous avez l'air de survivre...(=
Enjoy, take care, and give some more news!!!
Big bisous de la City of Lights ou il n'y a pas de lights du tout mais ou il pleut depuis une semaine, éternel temps de cochon parisien qui met d'une humeur de chien et donne envie d'hiberner comme un ours!
Ciao bambinos
Saracontedesbetises