les-coqs-ex-pate

Bonjour à toutes et à tous! Cela fait trop longtemps que je n'avais pas écrit...Arnaud me le rappelait tous les matins, cela était devenu évidemment insupportable, la conscience...vous savez, une seule solution, écrire une prose sur notre cher blog!

Et c'est avec grand plaisir que je vais vous raconter l'euphorie de l'expo, ici, à Shanghai: Il y aura définitivement un avant et un après, Shanghai s'est littéralement métamorphosée pour montrer au monde le plus beau de la Chine du XXI ème siècle.

Pour l'occasion, notre cher président de la République s'est rendu en personne pour l'inauguration de l'exposition universelle la plus chère de tous les temps (le budget est même plus élevé que les JO de Pékin).

Accompagné d'une flaupé de ministres et de parlementaires, il nous a gentiment accueillis à l'hôtel Hyatt on the Bund pour un discours et bien évidemment un cocktail en tout simplicité. Le bel Alain Delon était présent en tant que Parrain du Pavillon de France, je pense que le monde saura voir ce parrain comme symbole du dynamisme à la française....

La belle Carla se tenait proche de son mari, ce dernier lui a refait une déclaration d'amour durant son discours (sûrement pour faire taire les rumeurs des amourettes de cette dernière avec un certain Benjamen Biolay). Sarko, talonnettes aux pieds, s'est ensuite joint aux 1000 Francais de la partie pour serrer des pinces, étant devant, nous n'avons pas manqué par une franche poignée de main de constater son dynamisme malgré son rythme de vie quelque peu effréné. (dès le lendemain il a dû se coltiner la finale de la coupe de France à Saint-Denis) Bernard Kouchner, Frédéric Mittérand, Luc Chatel, Christine Lagarde, Jean-Louis Borloo (plutôt propre), Laurence Parisot, Carla Bruni, Alain Delon, quelques députés et sénateurs ont écouté plus ou moins sagement le discours de leur patron.

Après cette interlude 100% française, nous avons continué notre chemin...pour aller admirer le feu d'artifice encore toute beauté même si nous avons dû regarder la partie ouest à la télé et la partie est sur le balcon, je vous avoue que ce n'était pas de tout repos... Maintenant que je suis armé de mon logiciel permettant de taper les caractères, vous allez devoir déchiffrer...bonne chance! 晚安!!

 Le voyage nous manquait mais surtout il nous fallait trouver de la matière pour relancer notre blog qui filait à la dérive, nous n'avons pas eu besoin de plus pour décider de partir dans le Yunnan, province du Sud Ouest de la Chine. Le commentaire qu'en font les guides les plus censurés de Chine le Routard ( "province au Sud des nuages", "Même après avoir traversé sept montagnes et sept mers, on n'arrive pas encore au Yunnan, il est presque aussi loin que la Lune") ou encore le Lonely Planet ("Quel que soit le temps que vous avez prévu de consacrer au Yunnan, prévoyez le double pour en profiter vraiment"). Nous avons donc décidé de visiter le Far West chinois. Pour celà, j'ai été accompagné d'experts; à savoir Jean franco-américain et Steeve partis à la conquête des contreforts Hymalayens habillé comme un touriste américain, voyez plutôt...

Aux côtés de celui qui aurait lancé l'unification de la Grande Chine, le Buffalo Bill Chinois

                    Nous avons donc commencé notre visite par Lijiang, petite ville au Nord de Kunming, où a été reconstruit une vieille ville pleine d'échoppes pour accueillir les 4 millions de touristes annuels à tel point que les Chinois toujours désireux de faire du commerce ont été menacés de se voir retirer le titre de Patrimoine mondial de l'UNESCO pour avoir construit un complexe touristique de plus de 17 millions de m². Nous passons le premier jour à visiter la vieille ville, la soirée à découvrir les nombreux bars dans lesquels les filles des minorités tentent de nous attirer et le lendemain à faire du vélo au Nord de la ville jusqu'à se faire arrêter par le vice chinois; demander 10 € à l'entrée d'un monastère accroché à la montagne pour participer à la préservation de la vieille ville de Lijiang à plus de 15km.

                  Le lendemain, nous retrouvons Louise et Charles pour deux jours d'intense trek dans les Gorges du Saut du Tigre, lieu où le Tigre aurait sauté d'un versant de montagne à l'autre au-dessus du YangTze. La hauteur qui sépare la rivière de la cime des montagnes va jusqu'à 4000m, la rivière va jusqu'à 180m de profondeur tout celà dans des paysages à couper le souffle, saisissants, prodigieux (on vous laisse choisir l'adjectif qui correspond le mieux). Nous arrivons au terme de la ballade sans encombres ou presque, sauf pour Steeve pas très heureux avec ses chaussures en toile (ces Fayu made in China, anciennes chaussures des ouvriers chinois vendues 1,9 € en Chine et 60 € en France) et son sac en bandoulière Gucci qu'il a parfois dû transmettre aux porteurs qui l'ont tenté (mais celà ne nous regarde pas...)!!

                Après cette randonnée, nous trouvons un taxi qui nous permet de rejoindre Bashuitai, village aux roches calcaires après avoir traversé une route en construction pour laquelle les Chinois dynamitent la montagne à notre passage.

Voilà la voiture qui nous précédait sur les routes sinueuses du Yunnan, on voit son chauffeur sortir de sa voiture avec le flegme propre à tant de Chinois

                  Puis, nous rejoignons Shangrila, ville accrochée à la montagne située à plus de 3200 m d'altitude. Sans charmes particuliers puisque ses habitations sont pour l'essentiel faites en béton. On ne peut pas vous parler du monastère tibétain de Shangrila qui demandait encore un tarif d'entrée exhorbitant pour sans doute rentabiliser les investissements monumentaux pour construire un hall digne de la Gare de Lyon pour acheter les tickets. On recommendera plutôt le restaurant So Ya La où on a apprécié le plus raffiné des fast foods avec un yack burger et des yaourts faits à base de lait de yack mais aussi la danse du village, où même, Steeve,  le meilleur des zoukeurs martiniquais a eu du mal à suivre la cadence imposée par les grands mères des minorités Naxi.

Scène typique dans le futur Dysneyland chinois

                                                                                                                                                                       Yack Burger,

consommé sans modération à presque tous les repas à Shangrila

                          En revenant vers le Sud, nous nous sommes arrêtés dans le village de Shaxi, ancien lieu de passage des Caravanes sur la Route de la Soie, et potentiel nouvelle place touristique comme le laisse croire les immenses constructions chinoises pour accueillir les futurs touristes.

La place du village, Quand on vous disait désert...

On salut notre artiste photographe....

                      Dernière étape dans notre périple dans le Yunnan, Dali autre ville ayant conservé de nombreuses habitations traditionnelles des minorités Dai. On vous présente quelques unes des personnes que l'on a pu rencontrer qui n'avaient pas encore adopté le chapeau des Westerns américains, d'où des clichés choisis privilégiant les personnes âgées, ces mêmes personnes qui parfois nous hèlent dans la rue pour nous poser cette question, "Smoke Ganja??", nous ne sommes vraiment pas loin de la Birmanie!!

Cliché authentifié par notre photographe...non modifié sur Photoshop!!

Temps de la récolté à Dali, la production sollicite encore une grande partie de la famille

Le marché aux volailles, attraction à ne pas manquer animée par toutes ces petites vieilles rangées en rang d'onion

Pour un avis sur le sud du Yunnan, province de la taille de la France, nous comptons sur Jane partie à la découverte du Xishuangbanna

Avant de vous narrer notre périple dans la péninsule coréenne, nous vous souhaitons un très noyeux joël, on espère que vous avez eu de bons moments en famille autour de délicieux mets de notre douce France...

Liste pour s'aventurer et apprécier Séoul l'excentrique au cours d'un mois de Décembre:

• Moon boots
• gants
• bonnets
• cache-oreille
• passe-montagne
• maillot de bain!
• reflex/bridge
• lonely planet "Séoul" "fait maison"

• bonne humeur!

Jane ( devenue très vite chinoise d'adoption), Natacha (amie de l'ESCP également à Tongji), Jean-Gui -on ne le présente plus,on vous rappelle tout de même qu'il est passionné de photo (même si nous on est loin d'être en extase devant ces photos de MCdo)-, Marnaud Tzé Dong et moi-même n'ont pas pu s'empêcher de sauter sur des billets bon marché pour s'échapper de la Chine, ne serait-ce que pour 4 jours.

Les joyeux lurons ont commencé par "voler" à 430 km/heure à bord du splendire Maglev conçu par nos voisins germaniques afin de rejoindre l'aéroport de Pudong en moins de 7 minutes depuis le centre de Shanghai. Oui, vous avez bien lu=> "430km/h", nous avons des vidéos à l'appui, seulement au grand désespoir d'Arnaud nous ne pouvons les diffuser à cause vraisemblablement d'un problème technique lié à notre présence sur le sol chinois,certains iront même jusqu'à dire que c'était leur meilleur souvenir de Séoul...

je vous laisse une photo:

Arrivée à Incheon International Airport, en fin d'après-midi; découverte de notre auberge de jeunesse, très agréable et surtout bien chauffée! L'appel de l'estomac nous fait déambuler dans notre quartier (Hongik University, quartier étudiant, très animé, comme il n'y en a malheureusement pas à Shanghai!)à la recherche de la fameuse "bonne bouff" coréenne... Nous nous arrêtons devant ce restaurant où la cuisinière cuisinait des sortes de pizza aux légumes et fruits de mer appelée PAJON, et où les seules boissons autorisées étaient cette bière laiteuse appelée Makgeolli et le Sujou plus fort, Arnaud ne mit que peu de temps pour se faire un avis:

Cette premier repas fut à la hauteur de nos attentes, les coréens étaient d'emblée très accueillants et généreux;

 Les joyeux lurons déjà comme des poissons dans l'eau à Séoul!

Un de nos voisins particulièrement sympathique et entreprenant...

Vous remarquerez que le bonnet est de rigueur...

Ci-dessous; regardez bien comment les coréennes font pour être plus photogéniques, une main sur le menton et le tour est joué! (Prenez en de la graine)

Preuve en image;

Jane et Jean-Gui ont essayé, vous jugerez vous-même de l'efficacité du procédé;

Cette soirée aura été mémorable en grande partie grâce à ce groupe de rock qui nous a joué tous les plus grands classiques allant des Beatles à Queen en passant par Coldplay et James Blunt...très doués, merci à eux!

Le lendemain matin fut consacré à la visite du palais Changdeokgung ;

Séance photo avec déguisements et modifications abusives par Photoshop;

Suivie d'une petite grimpette pour se retrouver au pied de la Seoul Tower d'où l'on pouvait se rendre compte de la réelle taille de Séoul!

Au cours de ce séjour à Séoul, nous avons eu la chance d'aller jusqu'à la frontière avec la Corée du Nord, par pragmatisme, les coréens du Sud en ont fait une attraction attirant pas moins de 3 millions de touristes par an!

Les photos étaient limitées par les militaires pour des raisons de sécurité; parfois nous pouvions prendre des photos;

Ambiance particulière...

Les deux Corées cherchent à avoir leur drapeau le plus haut possible, aujourd'hui les Nordistes ont perché le leur à plus de 160 mètres de haut tandis que les Sudistes n'ont qu'un porte-drapeau de 100 mètres...

Néanmoins, notre guide nous affirmait qu'on ne verrait pas d'arbres en Corée du Nord car ils les avaient tous mangés...La propagande va parfois un peu loin...

Autre information intéressante, en raison d'une non-activité humaine dans la DMZ (no man's land de 3km de large où il y aurait plus de 3 millions de mines!), la faune et la flore sont en plein essor (malgré les mines...), l'ONU voudrait même la transformer en parc naturel!

Conclusion, Séoul c'est trop cool et nous vous conseillons d'y aller si jamais l'occasion se présente!

A vous Shanghai,

Bonne année 2010!

Nous sommes partis à Hong Kong lors du dernier week-end de Novembre (oui, on aurait dû écrire cet article il ya bien longtemps ou encore modifier la date de ce WE pour faire plus consciencieux mais...). Une de nos professeurs de notre université Tongji nous en avait parlé à plusieurs reprises sous le nom de China Hong-Kong ce qui avait fini de nous convaincre que malgré les contrôles à la sortie de la gare, malgré une monnaie et des papiers d'identitté  qui leur sont propres et enfin malgré un Parlement autonome, nous étions bel et bien en Chine.


                   Nous retrouvions donc à China- Hong Kong Pif et Anne qui y étudient pour un semestre et qui nous ont donc accueillis dans leur logement. Nous visitons avec eux la plus haute tour de Hong Kong le International Financial Center depuis lequel nous avons eu une belle vue sur la baie de Hong Kong au coucher de soleil.Voyez plutôt...

                   Puis, on passe sur l'autre rive pour rejoindre Kowloon Island où il ne faut manquer pour rien au monde le Night Market selon le Lonely Planet (mais seulement selon le Lonely Planet..), nous recommendons plutôt la Nathan Road qui ne manquera pas de rappeler aux lecteurs les plus assidus la Nanjing Road de Shanghai vu le nombre de grandes marques de luxe qui y sont représentées. Effectivement, on est donc bien en Chine, mais dans une Chine qui rêve de fortune et de luxe! Nos guides indiquent qu'il ne faut pas manquer la "Symphony of light", autre ode au capitalisme avec les tours des grandes entreprises  toutes illuminées sur la Baie de Hong Kong. On raconte même que c'est le plus grand show de lumière de toute l'Asie!!

La "Symphony of light" qu'il n'est plus utile de présenter

                   On passe la soirée dans le quartier branché de Hong Kong, LKF où se concentrent l'essentiel des boîtes et en conséquence les 7 Eleven, chaîne de supermarché qui vend l'alcool à bas prix pour ceux qui ne veulent pas perdre leur héritage en alcool. C'est donc le QG de l'essentiel des étudiants car ici, à la différence de Shanghai, il ne suffit pas d'être blanc pour rentrer (il faut plutôt respecter le dress code black & white comme certains l'ont fait mais hélas, nous n'avons pu nous procurer les photos témoins, trop compromettantes sans doute)! Le retour en soirée s'apparente pour moi à une gueule de bois puisque le contrôle de l'accès au logement de Pif est tel que je suis repéré et ne peux rentrer hors des heures de visite de 7h du mat à 23h; je dors donc sur le sofa en face de la réception jusqu'à l'ouverture des visites!!

                   Le lendemain, nous partons apprécier un des autres avantages non négligeables de cette île calme et propre, les plages toutes accessibles par bus. Nous préférons à la Ripple Beach au nom peu charmant, la Stanley Beach. La température bien plus clémente que dans la Mainland China nous pousse à rejoindre les planchistes pour une baignade avant de partir à l'ascension du Victoria Peak, autre élément incontournable de l'île qui offre une vue inédite sur toute la baie depuis le Burger King situé en haut. Nous nous sentons donc obligés d'y faire étape pour être les plus fidèles au conseil des guides!

                   Nous passons la soirée dans un autre quartier typique, Wan Chai. Nous nous tenons éveillés jusqu'à 4h du matin, heure du début du match France All Black. Cette-fois, c'est l'équipe de France qui nous donne la gueule de bois comme nous rappellent les supporters Néo-Zelandais un tantinet provocateurs (la violence de leur propos est inretranscriptible, nous nous en tiendrons là).

Dernière vue de China Hong-Kong, une parade du chien, animal également mis à l'honneur à Mainland China mais au restaurant!!

                   Dimanche, c'est déjà l'heure du retour en train couchette pour être en cours le lundi!!

Hommage mérité à celui qui a pris l'essentiel de ces clichés et que nous avons réussi à surprendre dans les fourrés...

 Nos agents ont pris connaissance de la tenue d’un sommet de l’ONU dans l’université de Tongji rassemblant une centaine d’étudiants qui représentent plus de quarante pays et portant sur le réchauffement climatique. Ce sommet devait être la répétition générale du Sommet de Copenhague, terrain de jeu des politiciens.

 Un des organisateurs est alors venu nous trouver et nous a parlé en ces termes ; votre mission si vous l’acceptez consiste à représenter avec deux étudiants chinois la République des Maldives puisqu’il n’était plus possible de représenter la France. Mais quoi de plus excitant que de représenter une population de 300,000 habitants susceptible de devenir la première population de réfugiés pour des motifs climatiques ? Touchés par l’étrange destinée de ce peuple, nous avons entrepris la rédaction d’un rapport présentant la situation des Maldives et présentant une solution.

 Puis, « le Grand Jour » est arrivé. Chaque pays a alors présenté pendant « 60 secondes chrono » sa situation et se sont succédées les propositions de motions informelles ou centrées sur un sujet choisi par le délégué d’un pays . La ressemblance avec le Parlement était flagrante : dans un premier temps et après quelques réquisitoires, les Maldives étaient sur le point de faire passer un projet de loi très commercial, « les cinq 20 » : « D’ici 2020, les pays devront produire 20% de leurs besoins d’énergie avec des énergies vertes et réduire leurs émissions de CO2 de 20%. Les 20 pays les plus riches devaient aider les 20 pays les plus pauvres ». Beaucoup de représentants avaient adhéré à ce projet qui rassurait les pays les plus pauvres grâce à des transferts de technologie et présentait l’avantage d’offrir un taux homogène pour tous. Après d’âpres négociations, une quinzaine de pays incluant tout de même le Japon, le Royaume-Uni, l’Inde mais aussi les Etats-Unis avait adhéré à notre projet.

 Mais c’était sans compter sur un revirement inattendu ; les étudiants en majorité chinois excités par le représentant de Medvedev délibéraient en chinois; bien que représentant tous des pays différents, beaucoup tenait un discours tout chinois( « la Chine est encore un pays émergent !», « les pays industrialisés doivent payer ! ») et finalement un projet de loi rédigé à la hâte par le Japon et le Royaume-Uni qui nous avaient délaissés, sans préavis comme c’est de coutume ici, a emporté le soutien d’une courte majorité après que même les soutiens du projet concurrent ont voté en sa faveur... Nous avions été mis sur la touche puisque le destin des Maldives ne justifiait pas un engagement immédiat (« même si Shanghai, Calcutta et Manhattan sont menacés par une montée des eaux, la Chine pourra toujours déplacer sa population au Tibet et tant pis si les Maldives doivent acheter un nouveau territoire après l’inondation du leur… »)

 Le résultat des courses à Copenhague en Décembre, on a hâte de voir ce que vont faire les politiques ! En marge de ce sommet, on l’oubliait presque… Obama rencontrait Hu Jintao en Chine !

Coup de fil du bureau de la School Of Economics and Management (SEM), Spencer nous annonce que Tongji University veut nous offrir des places pour aller voir le Beijing Opéra dans un théâtre près de People's Square (). Quelques jours plus tard, nous avons ainsi eu l'honneur d'assister à cette performance reconnue, nos oreilles s'en souviendront en mal, nos yeux se remémoreront de cette soirée en bien. En effet, les décors et les costumes resplendissaient par leurs couleurs et par leurs qualités tandis que la fosse crachait un son strident et parfois très désagréable...bref, tant que les chinois aiment...
Le voisin de Hu Janetao était semble-t-il atteint de potomanie (besoin excessif d'eau), jetant sans aucune hésitation sa dizaine de bouteille d'eau en plastique par terre, les chinois de derrière n'étaient que sages par leurs âges, leurs commentaires incessants retentissaient dans toute la salle; restons positifs! cette soirée fut belle, merci aux décorateurs et aux costumiers!

Quelques jours plus tard, nous avons eu le droit d'assister à la "fin" du concert d'un orchestre philarmonique allemand TMW dans lequel Simon, le colloque allemand de Jérôme jouait du trombone.



      






Simon est brun, cheveux mi-longs, au centre-droit des 4 trombonistes de la photo, plutôt beau goss et célibataire...

                                                                                                                                               L'orchestre est constitué de jeunes sélectionnés à travers toutes les écoles de musique d'Allemagne

La musique jouée allait de West Side Story à Mickaël Jackson en passant par des morceaux beaucoup plus classiques. Simon était très ému car c'était son dernier concert après 7 ans de service et de tournées à travers le monde!


Passons à notre dernier week-end palpitant...

Accompagné par notre Jean-Gui national, Marno Tzé Tong et Charles Kai Tchek se sont évadés vers Nanjing (Nankin pour les franco-français).

Vue nocturne du Grand Canal de Nankin

C'est mignon tout plein

Notre auberge de jeunesse se trouvait juste sur la droite de la photo (elle est pas belle la vie?)

   Ce chinois, à défaut d'avoir un pied, fait le pied; la méthode est simple, les jambes en flexion, on sert les fesses pour une meilleure stabilité et on tend les bras. Ils sont fous ces chinois!

                               
Trois photos du Mausolée de Sun-Yat Sen, appelé le Père de la République chinoise aussi bien par les nationalistes que par les communistes.

Voici le clou du spectacle! les photos de couple chinois, par un froid de canard, les mariées portent donc des jeans qui sont évidemment supprimés par photoshop.

Il faut savoir qu'à ce moment précis, hors-caméra, une équipe de 5 photographes leur braillent dessus pour une photo optimale.

FUZIMIAO, Temple de Confucius

Ces musiciens dans le temple jouaient à la demande, musique traditionnelle chinoise avec des instruments authentiques, Jean-gui n'en pouvait plus

Je pense que chacun s'accordera à dire que cette photo est collector; ces militaires nous viennent tout droit d'Afghanistan! Ils faisaient des études d'ingénieur à Nanjing.

Les soldats irakiens en chair et en os avec de belles lunettes de soleil!

Marno Tzé-tong et Charng Kai Tchek, photo prise par Jean-Guillaume Bertola, passionné de photo

Une photo d'un briefing d'employé d'un KTV (Karaoké chinois), notez qu'une des chinoises parvient à nous faire un petit signe alors que son patron lui parle!

Enfin, une photo de Jean-gui à qui on doit bien ça!

              Notre équipe de choc a quitté ses luxueux appartements aux aurores pour monter dans un bus les conduisant vers Wuhan "la petite Shanghai".
RAS concernant le parcours, 4h de trajet principalement sur une autoroute flambant neuve à travers cette province du Hubei.
              Les coqs-ex-pâte n'ont qu'une seule idée en tête en arrivant à Wuhan: trouver un billet de retour pour Shanghai, nous sommes déjà mercredi et les vacances finissent le vendredi à 8H55 A.M. Vont-ils réussir l'impossible?
Il était déjà impossible de trouver des billets pour Shanghai depuis Yichang, les chinois ne leur proposaient que des places debout (17h de trajet!) pour arriver en plus un jour en retard! Sont-ils nés durant l'année du cochon?
               A l'arrivée à la gare routière, la tension monte, les taxis drivers tentent d'arnaquer, la circulation est dense, les coqs ex-pâte découvrent la chaleur de l'étuve chinoise" (plus de 42° en été et 90% d'humidité!) heureusement que le chauffeur jovial est là pour détendre l'atmosphère en nous montrant fièrement le "bund de Wuhan".

Les coqs-ex-pâte se ruent dans cette gare routière triste et très sale, et BING! il reste 4 places pour un bus de nuit juste avant notre reprise à Shanghai. Définitivement, les coqs-ex-pâte peuvent remercier Sainte-Rita

Notre Lonely Planet chéri nous conduit tout droit vers une petit hôtel de quartier cosy, seul point d'interrogation: les fameuses "o'clock room"...

                   Les coqs-ex-pâte ne perdent pas de temps, il faut contacter des locaux pour obtenir les indices, nos amies rencontrées à Xi'an de Wuhan, Amanda et Mireille, répondent très vite. Elles nous font la visite de la ville, ou plutôt, on leur fait visiter Wuhan, car à notre plus grande surprise, après 3 ans,ces dernières ont visiter tout ce qui entoure Wuhan mais ont délaissé leur ville d'étude qui pourtant nous a réservés bien des surprises.

                    Dans ce petit Shanghai, selon la rubrique "Où se la coller?" du guide sus-nommé, on recommande une boîte de nuit située dans la crypte d'une église orthodoxe mais hélas ils trouvent porte close. Ils se rabattent donc sur ce qui est un sport national ici, le KTV. Il s'agit d'une chaîne de karaoké dans laquelle il est possible d'inviter tous ses petits amis pour une soirée survoltée passée à chanter "北京欢迎你"(l'hymne des JO de Pekin) ou à massacrer avec l'aide efficace de Charles,Robbie Williams ou Celine Dion.

                     Puis, après avoir fait des adieux dans les larmes à nos précieuses guides, ils décident d'aller au Baby, boîte de nuit branchée de Wuhan où se rassemblent tous les Chinois délurés pour danser "collés-serrés et plus si affinités" sur une sorte de trampolin. Dans cette boîte, on ressort les vieux CD poussiérés de Blue et Eiffel 65 et on suit les gestes des gogos danseuses sur la scène. Parfois, un vieux crooner vient enflammer la salle et pour l'encourager des minettes lui tendent des carafons de whisky coca qu'ils avale cul-sec( "ganbei" comme on dit ici)... Je m'arrête-là dans la description, quelques photos valent mieux qu'un long discours!

la Chine comme on nous la présente en géographie... "pleine de contrastes entre les Boys Bands et le vigile insensible à leur charme"

                      Puis retour à notre hôtel où notre équipe pense pouvoir rendre compte de l'avancement du périple, mais à 2h du mat', c'est encore "Rush hour", tous les ordinateurs sont accaparés par des chinois occupés à jouer à Half Life ou dans le meilleur des cas à regarder des films en streaming, voyez plutôt...

              Notre dernier journée à Wuhan a commencé vers 12h, juste avant que l'hôtel ne nous comptabilise une seconde nuit puis notre équipe a filé pour aller visiter les merveilles de Wuhan, une ancienne gare ferroviaire du XIXème siècle aujourd'hui désaffectée, la 18ème tour mondiale par sa hauteur(330m) mais elle n'était pas finie sans doute faute de finances( "tout ça, c'est la faute à la crise financière, c'est la faute au système!"), un excellent petit restaurant [japonais] et enfin elle est partie à la rencontre de la Chine qui travaille de jour comme de nuit, tous les jours de la semaine, notre modèle à tous

                    Enfin, il ne leur reste plus qu'à filer vers Shanghai en bus couchette pour arriver à 7h du mat' ayant juste le temps de prendre une douche avant d'aller en cours ( non, ceci n'est pas une "Happy end" commerciale, tout s'est JUSTE très bien goupillé). Mission accomplie!

Previously on "Shanghai Express",
les Coqs ex-Pates ont réussi la première mission qui les menait à Xi'an puis ont quitté cette ville en prenant le train le plus rapide pour les mener à Yichang après 17h de train pour couvrir la distance de 557 km...record à battre!

                  Après une journée de transport, l'équipe arrive à Yichang tard dans la nuit mais il leur reste alors tout à faire; trouver un logement et un repas. C'est après avoir tenté de se faire comprendre pendant 17h de transport dans un Chinois un peu hésitant qu'ils parviennent à s'attacher les services d'un interprète qui les présente à une vieille chinoise tenancière d'une sorte de Chambre d'Hôtes à proximité de la gare. Elle accepte de nous louer deux chambres pour la somme colossale de 60 kwais (soit pour être plus explicte 3600 anciens Francs). Ce n'est que par la suite qu' ils décident  de se préoccuper de leur dîner; hélas l'heure avancée et surout l' habitude de "nos amis les chinois" de dîner avant 18h ne leur permettent  pas de trouver de restaurant ouvert et c'est alors que naît le désespoir. Heureusement, grâce à une intuition qui ne sera jamais démentie pendant la suite du voyage, Jérôme parvient à trouver la lumière dans la nuit, l'étoile dans le ciel, ... vous l'aurez compris il s'agit du M rouge et jaune de l'oncle Ronald qui trône en haut d'un immeuble. Celui-ci étant fermé, ils décident de se rabbattre vers un commerce de rue.
               
                  Le lendemain après une relative grasse matinée, ils s'en vont à la découverte de cette charmante ville recommandée par le Lonely Planet pour ses squares. Ils trouvent ensuite un tour operator qui s'engage à les mener à la destination de la deuxième mission, le Barrage des Trois Gorges. Ce monument sans nul autre pareil dans le monde est l'objet de la fierté de tout un peuple comme se plait à nous le rappeler notre guide qui vocifère dans son micro pendant tous notre trajet. Nous faisons donc route vers un véritable sanctuaire chinois que tous les écoliers peuvent aller admirer aux frais du gouvernement chinois.
                
                 Mais pour attester de leur passage, il leur faut la photo officielle devant le monument dont la majesté est malheureusement dissimulée dans la brume. Les Coqs ex Pates se demandent alors comment ils pourront rendre raison de leur passage ici. C'est sans compter sur le génie des Chinois qui proposent de retoucher la photo prise devant le Barrage  grâce à Photoshop et de substituer à la brume un soleil éclatant( comme tu pourras t'en rendre compte par la suite cher lecteur, " Au royaume du fake, les Chinois sont        R_ _S"). Il nous est impossible de te montrer notre photo que nous avons dû laisser en raison de son prix prohibitif (très supérieur à notre budget quotidien d'1€).

Après une dernière soirée chez notre petite dame,heureux d'avoir pu "biffer" la Deuxième Mission au barrage des Trois Gorges, les Coqs ex Pates filent vers Wuhan, charmante petite bourgade de 4 millions d'habitants mais c'est déjà une autre aventure....

On vous laisse juger quelle photo est la nôtre!

La TV française vous déçoit? Marre des programmes galvaudés du type " On ferait bien d'aller se coucher!" ou " Ca se dispute", votre équipe d'expat' à laquelle s'est joint Jérome, en stage à Shanghai,  y a remédié et vous propose une émission REVOLUTIONNAIRE,

Shanghai Express!

Le concept est simple; il s'agit de partir visiter la Chine pendant la semaine de vacances qui suit la Fête Nationale du 1 er Octobre en partant et en revenant à Shanghai.

Nous avons fêté, ou plutôt les chinois ont fêté les 60 ans de la république populaire de Chine ce 1er Octobre 2009.
D'ailleurs, ils n'ont pas trouvé mieux que de consommer à porte-feuilles déployés dans tous les enseignes des pays capitalistes pour honorer la victoire de leur communisme...
Les temps changent comme disait un rappeur de ma jeunesse...

Pendant ce temps-là, en effet, votre équipe préparait ce périple dans une Chine inconnue pour lequel ils ne disposent que d'un budget minimal et doivent donc compter sur la population et les moyens de transport locaux.

Et là, une longue histoire "chinueuse" commence...

Au vu de l'extrême violence de notre embarquement dont nous n'avons hélas pas d'images, nous vous montrons un reportage moins polémique sur le métro à Tokyo...

          Tout d'abord, il faut savoir qu'en Chine non seulement, la SNCF locale vend parfois deux billets pour la même place mais qu'elle vend autant de billets debout que des billets assis: résultat, la capacité "constructeur" affichait 118 et la capacité effective s'est élevée jusqu'à 200, malheureusement pour nous, le trajet durait plus de 17H... Vive les vacances nationales!
Autant vous dire, que c'était "coller-serrer", d'autant plus que les restaurateurs ambulants  du train passait dans le wagon toutes les 10 minutes avec leurs charriots au coins bien aiguisés pour briser la foule plus facilement. Sans parler des vendeurs de brosse à dent hurlant les avantages de Colgete (Colgate chinois)...

          Arrivée à Xi'an (1500km plus tard)vers 4H du matin: nous filons vers notre auberge de jeunesse pour y déposer nos affaires et filer sans attendre sur le site où ont été retrouvés les soldats en terre cuite sensés protéger la sépulture du premier Empereur de Chine (nous y retrouvons une autre équipe d'ESCP-iens Bienaymé et Javier). Nous parvenons à leur rendre hommage après avoir brillament passé le test de la Grippe A auxquels sont soumis tous les touristes( prise de la température pour savoir si on ne veut pas contaminer la "huitième Merveille du Monde").

          La suite du parcours nous mène dans le quartier musulman de Xi'an et notamment à la Mosquée, subtile mélange de style musulman et de l'architecture chinoise classique .

          Le soir c'est une autre histoire...Malgré le temps qui court (court oh court!!), nous nous laissons retenir dans l'auberge de jeunesse de Xi'an où des ateliers de cuisine sont organisés pour nous permettre de nous sustenter tandis que des G.O. (comme on les aime!) proposent une grande soirée karaoké. Toute l'équipe, transcendée par le défi chante jusqu'à se casser la voix ... et quitte à casser les oreilles " Aux Champs Elysées" afin de récupérer les sésames à la clé tandis que Jérome fait des pompes pour un public plus ou moins enthousiasmé( on raconte qu'il se serait pris une tomate mais cela ne nous...!!).

          Le lendemain, notre équipe s'en va aux aurores pour les Montagnes Sacrées du Hua Shan. Là l'attend en effet, la deuxième journée d'épreuves. Il s'agit d'escalader ces montagnes escarpées sur d'étroits chemins pris d'assaut par des Chinois un tantinet superstitieux qui la gravissent avec leur promise pour accrocher à son sommet un cadenas, symbole de leur amour (c'est pas beau ça??). Sur un dénivelé positif de plus de 1500m, l'équipe sue "sang et eau" pour arriver à temps au sommet, prendre une photo témoin de l'ascension avec des médailles attestant de l'exploit réalisé, puis bien vite redescendre en évitant les foules.

           Cela paraît  hélas peine perdue, mais ne perdant pas espoir, l'équipe se sent prête à tout y compris à frauder comme on le fait si bien en France!! Elle dépasse tous les chinois disciplinés qui font la queue pour prendre le téléphérique du retour, menace de se faire lapider et cracher dessus (dans ce sport pas encore reconnu discipline olympique, croyez-nous les chinois excellent!) et s'en retourne bien vite à Xi'an pour tenter de voir les plus grandes eaux d'Asie devant la Pagode de l'Oie Sauvage( le nom n'est pas de notre création).Après cette journée harassante, l'équipe se rassasie avec ce qu'il reste de victuailles( hum, hum) et songe déjà à la prochaine étape.

Dans un prochain épisode, Yichang et le Barrage des Trois Gorges... L'équipe saura-t-elle tenir son leadership?

                  Pour parfaire votre intégration dans notre univers et parce que nous avons l'intention de poursuivre les articles du blog dans notre langue d'adoption, nous vous proposons une première  leçon suivant la formation d'Assimil avec vidéo à l'appui car tout ce qui importe pour cette langue par ailleurs très simple à comprendre, c'est l'accentuation!
                   Il existe quatre tons qui permettent avec un nombre très restreint de sons et de syllabes de former un nombre impressionant de mots! Mais notre langue étant très chantante, vous saurez tous les retranscrire pour vous faire comprendre( se référer à l'article sur les taxis)
                   Voyons maintenant la prononciation des consonnes; c'est encore une fois très simple grâce à quelques principes de phonétique:
le "p" s'obtient en dégageant de l'air par un soupir sans vibration des cordes vocales, le "b" au son très voisin correspond à la compression de l'air des poumons en refermant les lèvres. Puis l'air s'échappe par une soudaine ouverture des lèvres toujours... bien sûr!.. sans vibration des cordes vocales.
le "c" se prononce [ts], le "h" se prononce [r], le "q" se prononce [tch], le "zh" se prononce [dj] et le "r" se prononce [j]! Vous suivez??
                   Pour vous aider, vos dévoués expat se sont enregistrés en train de pratiquer; après deux semaines de pratique à raison de plus de 4h de cours, ils sont arrivés à une quintessence qu'avec la pratique quotidienne qui s'impose vous saurez également atteindre.
                   Au fait, j'oubliais presque... Le mandarin est la langue officielle parlée  par 885 millions de personnes mais ce n'est pas le cas de tous les chinois qui parlent plus volontiers un patois local, c'est pourquoi nous nous mettrons rapidement à l'apprentissage du Shanghaiais, du Cantonais pour ne citer qu'eux.
                   A très vite!!

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Nous nous engageons à obtenir des résultats aussi brillants que ceux de Wall Street English avec plus de 110% de réussite et 102% de satisfaction. Nous souhaitons que nos élèves soient aussi brillants que les chinois qui maîtrisent notre langue après seulement 1 an d'étude, YOU CAN DO IT!!