Bonjour Paris, Ni Hao Tongji!!
Hu Jane Tao, Charl Kai Cheik et Marno Zedung
déjà occupés à récolter les goutelettes de la Bourse offerte par la République Populaire ( généreuse) de Chine
Après 12 heures passés dans un avion presque vide de la
China Eastern Airlines, Hu Jane Tao, Charles Kaï Cheik et Marnaud
Zedung arrivent juste à temps pour la rentrée de l'université d'été du
Parti Communiste où ils vont compléter leur formation commencée en
France et célébrer le 60ème anniversaire de la République Populaire de
Chine. Après une heure, ils posent donc leurs lourds chargements à
l'université de Tongji. C'est alors leur premier test de communication
avec les Chinois. Les voyant armés de valise, une dame à l'accueil,
semblant toute paniquée, se propose d'organiser (déjà) leur
rappatriement et leur a même pour cela dépéché une voiture! Après
l'avoir bien critiquée, ils se rendent compte que la Bourse du Consulat
de Chine à laquelle ils avaient souscrit sans grande conviction leur
offre des quartiers dans la résidence du Peuple estudiantin tous frais
payés et les gratifie de surcroit d'une rente pour pouvoir jouir
pleinement de la vie à Shanghai. Comblés par cette heureuse nouvelle,
ils ne se sentent plus de joie et en oublient leurs inscriptions. Ils
ne se rendent pas aux visites proposées, ne jugent pas utiles de se
rendre aux tests de niveau de mandarin et tentent déjà de corrompre les
autorités de Tongji pour négocier leurs inscriptions.
Au
Pays du Lotus Bleu, nos trois compères étudieront donc dans une "ville
dans la ville", peuplée de plus de 50 000 universitaires sur plus de
245 hectares, dans un campus bien plus impressionant que beaucoup des
campus des Pays Impérialistes et Capitalistes; ils y sont accueillis
par une grande statue du non moins "Grand Timonier", ils peuvent y
étudier l'architecture et les sciences de l'ingénieur mais aussi même
si c'est moins recommandable et moins connu " les sciences du
Business"(C'est ce qu'ils ont choisi mais ont donc eu les pires
difficultés à trouver les batiments d'étude) .On y trouve également un
garage automobile, des terrains de foot et de basket sur lesquels
beaucoup de "petits" Yao Ming s'entraînent déjà jour et nuit (si,
si!!), de grands parcs ceints de rivières et des supermarchés pour ceux
qui refusent de dîner à la cantine populaire. Dans un si grand terrain
de jeu, on circule donc en voiture, mais surtout en vélo mais
souhaitant vivre dans des conditions les plus proches de celles du
petit peuple, ils leur préfèrent la marche qui est peut-être le moyen
de transport le plus dangereux puisque la priorité va ici aux
transports les plus rapides. Outre la marche, ils recourrent parfois au
taxi mais ce n'est pas le transport qu'ils préfèrent car leur mandarin
encore un peu hésitant ne leur permet pas toujours de se faire
comprendre... mais c'est là une autre aventure!